À l’occasion de l’opération Sport Féminin Toujours qui se déroule du 14 au 20 février, la Ligue Féminine de Handball interroge, chaque jour, divers acteurs et actrices du handball féminin sur leur vision. Rendez-vous, pour ce cinquième entretien avec Amandine VAHÉ, arbitre pré-élite au sein de la Fédération française de handball. Amandine a débuté le handball à Celles sur Belle et a arbitré la saison dernière (2020-21) sa première rencontre en Ligue Butagaz Énergie à l’occasion du duel entre Bourg de Péage et Besançon. En parallèle de l’arbitrage, elle est doctorante en psychologie du sport.
Cette semaine, le monde sportif se mobilise aux côtés du ministère chargé des Sports et du CSA pour une meilleure médiatisation de la pratique sportive féminine à travers l’opération Sport Féminin Toujours. Que vous inspire cette semaine ?
Cette semaine est une bonne opportunité pour mettre le sport féminin en avant pour le faire davantage connaitre et que celui-ci continue aussi à être accepté de tous, afin d’avoir vrai rôle dans le paysage sportif et la société.
Dans votre métier d’arbitre, quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ou rencontrez en évoluant dans le sport féminin ?
En tant qu’arbitre, j’ai pu rencontrer quelques difficultés, notamment dans les niveaux inférieurs où les joueurs / entraineurs / dirigeants dans certaines régions, n’ont pas l’habitude d’être arbitrés par des femmes. Nous avons déjà eu des réflexions comme : « oh ce sont des femmes qui nous arbitrent ». Rien de méchant dans le fond, mais cela montre qu’il y a encore des actions à mener comme l’opération Sport Féminin Toujours pour promouvoir le sport féminin et ses acteurs. En revanche, nous constatons avec ma binôme, qu’il y a de moins en moins de remarque de ce genre autour des terrains de handball.
A votre échelle, comment contribuez-vous à la réussite du sport féminin et plus particulièrement quel(s) conseil(s) apporteriez-vous en priorité à des sportives qui souhaitent réussir ou tout simplement se faire plaisir en faisant du sport ?
L’arbitrage est une pratique difficile car elle est relativement commentée, ce qui peut être un frein à la pratique des jeunes femmes qui veulent s’impliquer dans ce domaine. Dans ce cas, je leur dirai de parcourir leur propre chemin qui les mène au plaisir d’arbitrer. C’est-à-dire de ne pas écouter les critiques négatives qui n’ont pas le but de les aider à grandir, mais plutôt celles constructives qui vont les aider à performer dans ce qu’elles entreprennent (jouer, entrainer, arbitrer, ou autres).
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