Entretien complet à lire sur le site de la www.ff-handball.org
Conseiller technique à la Direction Technique Nationale, Alain Dessertenne allie ses deux passions dans le handball : la formation et l’arbitrage. Il présente aussi sa mission pour l’IHF dans les pays en voie de développement et l’organisation du Trophée Méditerranéen pendant le Mondial 2017.
Vos premiers pas dans le handball ?
J’ai suivi mes deux frères à la Stella Sports Saint-Maur et j’ai débuté en minimes. C’est notre professeur d’EPS dans un collège de Champigny-sur-Marne, Mr Allibert, qui nous a fait découvrir le handball. Jean-Louis Legrand, Christian Lelarge et Armand Ricard ont été mes premiers entraîneurs. J’ai joué dans ce club jusqu’à ma dernière année en junior puis j’ai disputé une saison en N3 à Neuilly-Plaisance. Je suis parti ensuite étudié à Grenoble en STAPS (avec option ski en 2e et 3e année) et j’ai joué alors deux saisons à Saint-Égrève (N2-N1) puis à Saint-Martin d’Hères, avec l’équipe 2. J’étais un gardien de but « bondissant » et j’ai achevé ma carrière en N1 à Ormesson, après une rupture du tendon d’Achille.
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En 2010, Alain Dessertenne intègre la maison fédérale, au sein de la DTN…
Suite au départ de Jean-Michel Germain, je suis devenu conseiller technique à la DTN avec des missions sur l’arbitrage et en particulier sur la commission nationale des jeunes arbitres avec des dispositifs sur les intercomités et les interligues qui ressemblent fort à la détection des jeunes. L’objectif est de permettre aux jeunes arbitres de progresser au contact du meilleur niveau. Nous permettons à des jeunes paires d’arbitrer les équipes de France jeunes, par exemple sur le tournoi Pierre Tiby. Nous essayons de faire passer l’idée que les arbitres doivent s’entraîner presque autant que les joueurs. L’univers de l’arbitrage demeure un monde amateur car on ne leur donne pas forcément les mêmes moyens que les joueurs. Par exemple le statut d’arbitre professionnel n’existe toujours pas dans la nomenclature des professions. Parallèlement, j’apporte une expertise technique sur le groupe G1, en tant qu’expert associé à la CCA présidée par François Garcia. Il s’agit d’observer tous les matches au niveau de la LNH et de séquencer, avec le logiciel Dartfish, les éléments pour faire progresser nos arbitres. En somme, appuyer le plus souvent là où ça fait mal.
En quoi les finalités ultra-marines sont aussi une opportunité pour les jeunes arbitres de ces Territoires ?
Auparavant au Palais des Sports de Coubertin et désormais à la Halle Carpentier, la PIFO organise les finalités ultra-marines, une occasion de sensibiliser les dirigeants à faire venir aussi des jeunes arbitres. Je le rappelle ici, le jeu et l’arbitrage ne vont pas l’un sans l’autre, ils forment un ensemble indispensable. Nous avons fait venir de la Réunion un binôme d’arbitres âgés de 20 ans sur les Interpôles féminins à Dijon en février. Auparavant, seuls les joueurs effectuaient le déplacement. C’est une façon de les motiver, de les valoriser et de les faire progresser. Ces 2 jeunes reviendront en juin sur les finalités des interligues.
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