Choisi par Bernard Laporte comme Directeur National de l’Arbitrage français, Joël Dumé connaît la fonction comme personne, lui qui fut directeur technique national de René Hourquet, puis de Didier Mené. L’ancien arbitre international connaît également la maison fédérale, puisqu’il en est salarié. Une somme d’atouts majeurs pour celui-ci, qui peut aussi s’appuyer sur une équipe motivée.
Il ne s’y attendait pas. Lorsque Bernard Laporte a pris son téléphone et l’a appelé pour lui annoncer son souhait de le nommer à la tête de la nouvelle Direction Nationale de l’Arbitrage, le 12 décembre dernier, Joël Dumé a d’abord pris un temps de réflexion. Avant d’accepter cette mission qui lui tient tant à coeur. Sa nomination validée en comité directeur, le 14 décembre, ainsi que sa cooptation au sein de ce même comité, lui qui n’est pas élu mais salarié, montre toute la confiance de la nouvelle équipe dirigeante de la fédération.
« Je crois qu’il est important que la gouvernance de l’arbitrage soit menée par un salarié, confie Joël Dumé un mois après sa prise de fonction. À titre de comparaison, toutes les nations majeures du rugby ont un salarié à la tête de l’arbitrage. La seule qui n’est pas dans ce cas, c’est l’Italie. On me dit parfois que c’est un désavantage. Qu’on n’aurait pas le droit à la parole et qu’on doit appliquer les consignes qu’on nous donne. Je répondrai que si un élu en charge de l’arbitrage est en désaccord avec le président de sa fédération, il a tout autant intérêt à démissionner. La présence quotidienne au CNR est pour moi primordiale. Ma présence au Comité Directeur et au Bureau de la fédération aussi. J’ai donc toujours la possibilité de faire entendre la voix de l’arbitrage, même si je ne vote pas. »
Et Dumé n’a pas chômé…
> Retrouvez l’intégralité de la rencontre avec Joël Dumé sur le site de la FFR.
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