Christophe Dufrénoy : Portrait d’un postier arbitre picard
En 2008, nouvellement nommé arbitre, il avait reçu son maillot officiel au Coliseum d’Amiens lors de la toute première cérémonie organisée par La Poste. Cette année, c’est au titre de membre du Club des postiers arbitres que Christophe Dufrénoy, responsable traitement en nuit à la Plate-forme industrielle du Courrier d’Amiens Haute-Picardie s’est vu offrir sa tunique.
Oui, il est toujours arbitre du côté de Rue et sillonne la Somme tous les dimanches.
Car en quatre ans et une centaine de matches à son actif, le plaisir n’a pas faibli, bien au contraire. « C’est un job qui me plaît, ça me permet d’être bien ancré dans le milieu du foot et d’être un acteur du terrain. Si on a coutume de dire que le 12ème joueur d’une équipe, ce sont ces supporters ; moi arbitre, je suis le 23ème joueur ». Le physique, il l’entretient en disputant des matchs de… basket le samedi et en arbitrant à l’occasion « un sport où les fautes sont plus difficiles à juger avec les joueurs qui jouent des bras, des mains et des coudes ».
La gestion des troupes, il connaît, lui qui manage 80 personnes la nuit. « Il y a des points communs entre diriger 22 acteurs et une brigade. Dans les deux activités, il faut d’abord faire preuve de rigueur sur la partie administrative.
La psychologie joue également un rôle très important. Sur le terrain, je parle beaucoup. Je repère vite les joueurs énervés, je trouve des relais notamment avec les capitaines. Un match sur deux, je le termine sans avoir donné de carton jaune ».La satisfaction suprême ? « Le sentiment du devoir accompli quand, à la fin du match, les deux équipes me disent bravo». Il y a fort à parier que Christophe Dufrénoy, définitivement passionné, briguera encore, pour la saison 2012-2013, un maillot d’arbitre aux couleurs de son entreprise…