Le match-phare TFC-Lorient qui s’est déroulé, le 31 octobre dernier, à Toulouse (31) dans le cadre des Journées Nationales de l’Arbitrage a permis de donner plus de visibilité et d’accessibilité au rôle des arbitres.
« Etre arbitre c’est un investissement personnel très important, c’est aussi un engagement bénévole trop souvent critiqué. Les journées nationales de l’arbitrage (JNA) permettent de mettre à l’honneur, au même niveau que les joueurs, les femmes et les hommes qui incarnent cette noble mission, et de faire découvrir l’arbitrage. Un match réussi est aussi un match où on ne se rend pas compte que l’arbitre est là. Par ailleurs, le football se féminise de plus en plus. Le regard du monde du football sur les femmes arbitres et les joueuses évolue », a déclaré Michaël Bonelli-Lasportes, secrétaire de la commission régionale arbitrage Occitanie, à l’occasion du match-phare TFC-Lorient qui s’est déroulé au Stadium de Toulouse, jeudi dernier. En effet, les femmes sont de plus en plus nombreuses à relever le défi de l’arbitrage, d’ailleurs l’un des thèmes de cette édition 2018 était consacré à la féminisation du corps arbitral.
Julien Roblez, jeune arbitre de 16 ans, a donné le coup d’envoi du match. Arbitre en Ligue, depuis trois ans, il a passé une année à la section arbitrage du Lycée Déodat de Séverac, à Toulouse. Il témoigne : « J’ai été très étonné quand j’ai appris que j’avais été choisi pour arbitrer le match TFC-Lorient. Je ressens beaucoup de fierté et je suis très impressionné d’être à côté de joueurs de Ligue 1. » Julien Roblez a pour ambition de devenir arbitre à la Fédération française de Football et d’arriver au plus haut niveau.
Sabine CHEMORIN